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La Saga d’Yvarge le Vagabond

Le réveil dans une terre inconnue

Les vents du Nord hurlaient leur chant ancien lorsque Yvarge ouvrit les yeux sur une terre inconnue. Son passé ? Dissipé tel la brume sur les fjords. Devant lui s’étendait Valkream, une contrée sauvage et indomptée, où seul le fer et la ruse permettaient de survivre. Il trouva refuge dans le petit village d’Horlune, où les habitants, méfiants mais hospitaliers, lui offrirent le gîte et l’espoir d’un nouveau départ.

L’appel de l’aventure

C’est là que survint Opkem Matheüs, un guerrier au regard acéré comme la lame d’une hache. Mystérieux et porteur d’anciennes sagesses, il prit Yvarge sous son aile, l’emmenant au nord, à travers la Forêt Noire, où rôdaient les ombres et les bêtes affamées. Ensemble, ils atteignirent la forteresse d’Opkomen, un bastion de paix et de savoir où les âmes égarées pouvaient reprendre des forces.

Mais l’âme d’Yvarge ne pouvait demeurer enchaînée. Son destin l’appelait ailleurs. Il quitta Opkomen et trouva asile dans la forêt noire, un havre au bord de l’eau. Là, sous la clarté glaciale des étoiles, il bâtit son premier refuge, défiant la solitude et les dangers d’une nature impitoyable. Mais la nuit était traîtresse, et les ombres qui s’étiraient dans la grotte où il se réfugia murmuraient des promesses de mort.

Il survécu à sa première nuit en se réfugiant dans une chambre funéraire et au lever du jour, il entreprit de bâtir son premier campement.

L’expédition dans les marécages maudits

Sentant que la survie n’était pas une quête solitaire, Yvarge retourna à Opkomen. On lui confia alors une mission périlleuse : explorer les marécages maudits. Accompagné d’un équipage audacieux et protégé par la farouche mage Hell, il embarqua sur un majestueux navire. À ses côtés se trouvaient également trois guerriers d’exception : Bothvar, Vidrek, un pisteur et Blanco. Les eaux nocturnes cachèrent bien des horreurs, mais aussi des alliés insoupçonnés, telle une sirène enchanteresse, guide vers des richesses oubliées.

Yvarge, son instinct aiguisé par l’adversité, guida son groupe avec bravoure à travers les marécages putrides, où des créatures cauchemardesques se tapissaient dans l’ombre. Alors qu’ils progressaient, un rugissement bestial déchira la brume, annonçant l’attaque des draugrs, des guerriers morts-vivants aux yeux luminescents et aux griffes tranchantes comme des lames.

La bataille des marais

Le combat éclata dans un fracas de métal et de cris. Matheüs, brandissant sa hache, fendit l’air et abattit son premier assaillant, tandis que Hell invoquait sa magie pour consumer les abominations. Bothvar abattait son marteau sur le sol, brisant les rangs ennemis d’un seul coup. Vidrek frappait dans l’ombre, sa lame trouvant toujours la faille dans l’armure des draugrs. Blanco dansait au milieu de la mêlée, son épée scintillant sous la lumière spectrale.

Les épées s’entrechoquèrent, les flèches sifflèrent et les hurlements résonnèrent sous la lune spectrale. Le groupe se battit avec la rage des guerriers nordiques, repoussant vague après vague d’ennemis. Le sol tremblait sous la force des affrontements, et la boue s’imprégnait du sang des damnés.

Finalement, après cette bataille épique, Yvarge et ses compagnons émergèrent victorieux, épuisés, mais vivants. Ce jour-là, dans les marécages maudits, ils forgèrent non seulement leur légende, mais aussi leur fraternité.

Un nouveau destin

De retour à Opkomen, il partagea son butin, mais une vérité s’imposa à lui comme le poids du marteau de Thor : seul, il ne survivrait pas longtemps dans ce monde impitoyable. Ainsi, lorsqu’il retourna à Valkream, il ne revint pas en tant qu’ermite… mais en quête d’alliés. Son épopée ne faisait que commencer…